Septembre 2013, bilan des différents examens

Gyp fait maintenant partie de la famille. Elle est géniale, caline et fait plein de bêtises, tout comme on s'y préparait ! Elle me fait oublier que je pourrais être en train de me morfondre sur mon sort. Brave petite chienne ! ;)

En rentrant de vacances, nous avons reçu les résultats de mon bilan hormonal et du spermogramme et spermocytogramme. Concernant le bilan hormonal, je ne m'étendrais pas dessus, je n'y ai absolument rien compris ! Au niveau du spermogramme et spermocytogramme par contre, on voit vite ce qui coince. 

Bien que les spermatozoïdes est une moyenne honorable de normalité morphologique, ils sont apparement peu sportifs. voire carrément fénéants !
Le tout est accompagné d'un mot de ma gynéco qui confirmant notre interprétation des résultats, et nous invitant à nous rencontrer prochainement. - Ca tombe bien, on a déjà pris rendez-vous pour dans 2 semaines !

Jour du rendez-vous, c'est la première fois que nous allons voir ma gynécologue ensemble. J'ai un peu peur de ce qu'elle va nous dire. Comme je vous l'ai déjà dit, ma gynéco, elle y va pas par quatre chemin, avec les bonnes nouvelles comme avec les mauvaises. Avec des spermatozoïdes peu mobiles, je vois déjà le traitement tout ciblé : la FIV. je ne vois pas vraiment d'autres solutions d'ailleurs. Si les spermatozoïdes ne vont pas d'eux même à l'ovule, il va bien falloir les y amener autrement. 

Ce qui m'embête un peu, c'est qu'une amie m'a parlé justement dans la semaine d'une de ses proches qui a fait une FIV, et qui a dû monter tout un dossier et passer en commission pour pouvoir faire sa FIV. Vu la rapidité d'actions des administrations françaises, je vois mon délais se ralonger de façon considérable ! Ce qui n'est pas pour me rassurer.

La consultation commence. On passe très vite aux résultats : le bilan hormonal est bon. Le spermogramme moins, mais pas catastrophique. - Cool ! 
Elle me rappelle qu'on désigne quelqu'un comme stérile au bout de 2 ans d'infertilité. Donc on a encore de l'espoir, et on est loin d'être un cas désespéré. - Bien. Mais les options commencent à diminuer, les chances de grossesse naturelle aussi. - Nous y voilà. Il va falloir faire de nouveaux examens. - Oh non...

C'est la goutte d'eau.... qui fait déborder mes yeux ! Trop c'est trop. 
Elle essaye de me réconforter, mais je n'écoute pas ce qu'elle me dit. je me terre dans mon mouchoir et attend que ça passe. Ah, moi et la pression ! 

Une fois mes yeux séchés, elle m'expose le plan : premier mois, on boost monsieur avec des vitamines, et on vérifie comment ça se passe entre lui et moi. On appelle ça un test post coïtal, et ça consiste en un prélèvement de la glaire cervicale après un rapport pour vérifier la mobilité des spermatozoïdes dans la glaire et voir si la glaire a le bon environnement chimique pour accepter les spermatozoïdes et ne pas les affecter. 

Second mois, traitement médicamenteux pour moi et échographie en cours de cycle. Pour le coup, j'ai pas trop compris pourquoi on le faisait, j'en parlerais plus précisément quand il sera en place. 

Elle me précise ensuite qu'à l'issue de ces examens, en fonction des résultats, il faudra monter un dossier pour accéder à la PMA, la procréation médicalement assistée. Et que là, les examens seront plus nombreux et plus poussés, mais que si on veut, on pourra faire une pause avant d'en arriver là. C'est nous qui décidons. - J'ai hâte ... 

Enfin bon, peut être que d'ici là, je serais enceinte et n'aurais pas besoin de faire tous ces tests, qui sait ! 

Je lui parle de mes sensations lors de mes dernières règles, les seins qui travaillent, le coup dans le bas ventre, les règles en avance. Elle me dit que c'est probablement en effet une fécondation qui n'a pas aboutti. Il est possible qu'une ovule ai été fécondée mais qu'elle n'ai pas été correctement accrochée dans la parois utérine, donc la grossesse n'a pas pu se poursuivre. Par contre, elle xclue totalement le coup dans le bas ventre comme déclencheur. Si l'oeuf était viable et s'était accroché, il ne se serait pas décroché si facilement. Il n'y a donc aucun regret à avoir, en cas d'oeuf non viable, mieux vaut maintenant qu'à 8 semaines. 

Concernant l'équitation, ce n'est d'ailleurs pas un problème que je me fasse balloter tous les mercredis à ma reprise de débutants, ça n'empêchera pas la fécondation. Par contre, elle me conseille vivement d'arrêter dès que je serais enceinte.
Bonne nouvelle, je n'ai plus à m'inquiéter à ce sujet, et peux continuer mon activité sans soucis !